Pourquoi construire un bâtiment passif ?

Extrêmement économe en énergie, la construction passive apporte de nombreux avantages au quotidien :

Confort thermique inégale
Le confort représente un enjeu majeur : la qualité de l’air et la température ambiante est au cœur de toute construction passive. Pollutions et allergènes comme le pollen sont filtrés avant d’être insufflés dans la maison par la ventilation à double flux.
Le chauffage par l’air permet un confort uniforme sans courant d’air ni « points froids ».

Bâti sain et pérenne
Construire passif nécessite de répondre aux exigences d’un label. C’est donc la garantie d’un chantier maîtrisé et parfaitement achevé. L’engagement de tous les acteurs permet d’aboutir à un projet final performant et pérenne.

Economies de fonctionnement
L’absence de système de chauffage traditionnel permet de réduire la facture de chauffage de 50 % par rapport à un bâtiment RT2012. 

C'est comment, de vivre en maison passive ?

Pourquoi faire le choix d’une maison passive ?  Quelle différence avec un logement traditionnel ? Est-ce plus confortable ?
A l’occasion des 10 ans du premier bâtiment passif français, une enquête a été menée auprès de 50 habitants.  96% d’entre eux se disaient satisfaits de leur maison :  74% la trouvaient « très confortable », et 86% la jugeait « beaucoup plus économe » qu’une habitation traditionnelle.

Comment construire un bâtiment passif ?

Contrairement à un bâtiment RT2012, atteindre un très haut niveau de performance énergétique (ou viser l'excellence énergétique) nécessite une démarche rigoureuse.

Deux points sont particulièrement à respecter :

1 - Il n'y a pas de place pour l'improvisation, tous les aspects techniques doivent être validés en phase conception.

2 - Il faut faire appel à des professionnels qualifiés et expérimentés en bâtiment passif (architecte ou maître d'oeuvre, bureau d'études, artisan).Le passiv'haus institut représenté par l'association« la maison passive » en France, propose des formations qualifiantes CEPH (concepteur et conseiller) et CEPH-A (artisan).



Ils sont bizarres, les bâtiments passifs ?

Non, un bâtiment passif n’est pas bizarre. Rien ne ressemble plus à une maison passive qu’une maison qui ne l’est pas. Idem pour les écoles, les bureaux, les supermarchés… C’est une performance énergétique qui est exigée, pas une forme ou un aspect spécifique. Du plus classique au plus excentrique, les architectes peuvent concevoir des constructions passives comme des traditionnelles.

Un bâtiment passif, ça coûte cher ?

Plus cher qu’un bâtiment traditionnel, si on ne prend en compte que l’investissement initial. L’étude thermique, la construction soignée, la quantité et la qualité de l’isolant et des autres matériaux, l’utilisation de menuiseries spécifiques augmentent le coût de construction d’un bâtiment passif. Il est estimé à 10 % en neuf par rapport à une RT2012 et proche de zéro en tertiaire (on peut économiser sur les systèmes, notamment en bureaux).

Mais beaucoup moins cher… si on prend en compte le coût de fonctionnement ! Grâce aux économies d’énergie que permet la construction passive, le coût de fonctionnement sera inférieur à celui d’un bâtiment « réglementaire » pendant des dizaines d’années. Le surcoût de construction sera donc amorti bien avant la période de fin d’occupation. N’est-ce pas la caractéristique d’un bon investissement ?

La technique de construction est-elle imposée ?

Non. La technique de construction d’une maison passive est libre : de la construction métallique à celle en paille, en passant par l’habituel béton et le bois, il n’y a pas de préconisation sur la technique de construction. La construction peut être artisanale ou industrielle, mais elle doit être soignée, ce qui n’est pas l’usage général en France.

On retrouve des caractéristiques communes dans toutes les constructions passives : isolation très renforcée, une ventilation mécanique à double flux et une absence de ponts thermiques